On le sait, les rencontres avec Renaud Dillies sont rares, et par conséquent d’autant plus précieuses. De fait, lorsque j’ai appris qu’il faisait partie de la programmation, il m’était totalement impossible de manquer le 9ème Salon de la BD et des Arts Graphiques qui se déroulait à Roubaix ce week-end.
J’avais consciencieusement regardé le programme du salon, afin de repérer les différents auteurs que j’aurais aimé y rencontrer, mais force est de constater que lorsque l’on se retrouve face au papa d’Abélard, de Betty Blues ou de Mélodie au crépuscule, le reste du monde s’éclipse, et l’on ne voit plus que par lui. Impossible donc de faire autre chose que d’écouter et de regarder cet homme-là.
Celles et ceux qui ont déjà rencontré l’illustrateur et scénariste (et comme moi, l’aiment d’un amour infini) savent à quel point il est difficile de retranscrire ces moments tant ils sont empreints d’une grâce indescriptible. Il est possible néanmoins de dresser le portrait cette journée à travers une suite d’extraits choisis et autres instants volés. Pour moi, c’était essentiellement ceux là :
Quatre jolis dessins au stylo Bic – Un air de Nostalgie – Quelques nouvelles de la suite d’Abélard – Une modestie et une pudeur qui me vont droit au cœur – En savoir un peu plus sur la genèse de Betty Blues – Une colère qui, couchée sur le papier, m’aura donné la force d’évacuer la mienne – Une vision de la femme qui égalerait presque celle que j’ai des hommes – Découvrir comment et pourquoi un illustrateur se fait scénariste dans un Jardin d’hiver – Une invitation au tutoiement qui provoque quelques bredouillements – Une timidité qui m’empêche de communiquer oralement ce qu’elles me font, vos tes BDs – Quand il est question d’une pose café – Prendre trois petits clichés – Une sombre histoire de droits bloqués – Militer pour une réhabilitation de la bande dessinée animalière – Partager une bière alors que Gaston est au rhum – Jack, un nom d’emprunt qui sonne bien – Découvrir que William Shakespeare peine à traverser l’Atlantique – Un humour charmant et un charme déroutant – L’incontestable difficulté de quitter une table – Ne plus chercher à cacher mon statut de groupie –
Samedi prochain à la Médiathèque de Roubaix pour un Café BD ? Le rendez-vous est pris !
Tu sais quoi, je trouve ça fort estimable d’être une groupie de cet homme-là, vraiment 😉
Merci, je me sens moins adolescente 🙂
Chanceuse 🙂
Et je la mesure cette chance 🙂
Aaaaaaaahhhhhhhhhhhhh! Je suis jalouse 😉
Je sais (pardon, pardon) ! 🙂
Raahh la chance *_* !!
Oui, j’étais un peu dans ma bulle 🙂
Je DOIS absolument le rencontrer un jour… Il me FAUT ma dédicace d’Abélard !!!!!!
Ah oui ! Il faut rencontrer cet homme là !