« J’avais atteint ce stade où l’on renonce à l’inquiétude pour entrer dans l’espérance d’un miracle. »
Alexandre Crusoé a tout juste vingt ans, et à l’instar de son ancêtre Robinson il se pense promis à embrasser un destin tragique et tourmenté. Et quoi de mieux pour venir taquiner la destinée que les affres d’un amour contrarié ? Cette année là, Alexandre Crusoé va rencontrer la femme de sa vie, Fanfan. Mais alors engagé envers une autre et traumatisé par les orgies parentales entraperçues dans sa jeunesse, notre héros décide d’en rester aux préludes de l’amour avec Fanfan, et de repousser sans cesse l’aveu de ses sentiments, la première étreinte ou le premier baiser.
Sur le papier Fanfan avait tout pour me plaire, et par conséquent ma déception n’en a été que plus rude. J’ai suivi les aventures, ou plutôt les atermoiements, d’Alexandre Crusoé avec un agacement certain. Jamais, à aucun moment du roman, je n’ai eu d’empathie pour ce personnage immature, malhonnête et manipulateur, qui passe son temps à ressasser les problèmes qu’il aime à se créer tout seul. Jamais, à aucun moment de cette narration, je n’ai adhéré au style de son auteur, Alexandre Jardin. Tantôt léger, tantôt ampoulé, le ton oscille sans cesse entre deux genres sans jamais parvenir à trouver sa place, tout comme son personnage principal finalement.
Alors que je m’attendais à lire le récit élégant d’une histoire d’amour non-consommée, j’ai eu l’impression de me trouver face à un roman de plage, certes plus intellectuel que la moyenne, mais dont le fond n’en reste pas moins profondément répétitif et superficiel.
Et bien, pas contente apparemment .
Pas trop, non…
Souvenir lointain, j’avais trouvé ça mignon. Mais bon, j’avais 16 ans…
J’en ai 26, je le lis peut-être un peu tard…
J’avais 12 ans et il m’a fait tellement aimer Alexandre Jardin!!!! Je crois que je n’oserai pas le relire… Tu me fais mal Mamarion…
Je suis vraiment désolée… Je pensais que j’allais adorer…
Ca fait longtemps que je l’ai lu ! Un roman léger et charmant, mieux que le film.
Moi qui n’ai pas aimé le roman, je n’oserais même pas regarder le film…
Voir cet article Fanfan… Et penser aussitôt à Valou. J’ai aimé follement Mademoiselle Liberté et L’île des gauchers. J’ai lu ça au lycée et j’ai eu envie d’aimer comme dans ces deux livres. Mes désillusions sentimentales auraient sûrement raison de mes relectures… Faudrait voir…
J’étais vraiment déçue… Peut-être effectivement qu’il aurait fallu les lire plutôt ? Je vais néanmoins tenter Mademoiselle Liberté 😉
Alexandre Jardin : Beurk !
Mais je ne pouvais pas le savoir… 😦
J’ai tellement aimé le film (premier de mon top depuis sa sortie) que ta critique me fait passer toute envie de lire un livre qui pourrait entacher mon attachement à l’adaptation qui en a été faite!
De mon côté, j’ai trouvé le roman si pénible que je ne suis pas certaine d’avoie envie de regarder le film pour le moment…
Vincent Perez rend le personnage d’Alexandre moins antipathique que celui que tu décris dans le livre 🙂
A voir alors 😉
Tout comme L’Irrégulière, je l’ai lu ado, alors nul doute qu’il m’avait transcendée, à l’époque !
Je suis visiblement arrivée trop tard sur ce titre…