A celle qui m’a offert ces mots.
Aux autres qui les comprennent.
Et à celui qui, peut-être, les entendra.
* * *
« Les hommes ne sont pas mes semblables, ils sont ceux qui me regardent et me jugent ; mes semblables ce sont ceux qui m’aiment et ne me regardent pas, qui m’aiment contre tout, qui m’aiment contre la déchéance, contre la bassesse, contre la trahison, moi et non ce que j’ai fait ou ferai, qui m’aimeraient tant que je m’aimerais moi-même – jusqu’au suicide, compris… »
La Condition Humaine, André Malraux
« En moi aussi bien des choses ont été détruites que je croyais devoir durer toujours et de nouvelles se sont édifiées donnant naissance à des peines et à des joies nouvelles que je n’aurais pu prévoir alors, de même que les anciennes sont devenues difficiles à comprendre. »
Du Côté de chez Swann, Marcel Proust
* * *
Deux belles citations qui méritent qu’on s’y attarde…
Entre deux blagues on line et trois bâtons de surimi , tu sembles aller mieux .. 😉
Je rayonne comme un soleil par moins onze degrés.
Et te laisse sur ces mots de Camus :
« Une certaine continuité dans le désespoir peut engendrer la joie. »